Les enseignements artistiques proposés au lycée s'inscrivent dans la continuité des enseignements artistiques suivis au collège dans le cadre des enseignements obligatoires (arts plastiques, éducation musicale et chant choral, éducation physique et sportive) et avec les expériences menées dans le cadre de l'éducation artistique et culturelle (ateliers de pratique artistique, association sportive, etc.).

Enseignements optionnels

En classe de seconde, les élèves qui le souhaitent peuvent continuer de développer cette dimension artistique, composante de leur formation générale, au titre d'un enseignement optionnel.

Au lycée Montesquieu, en seconde, les élèves ont le choix entre les enseignements optionnels suivants :
• cinéma-audiovisuel,
• histoire des arts,
• théâtre.

Au cycle terminal, les enseignements optionnels accueillent des élèves qui ont suivi ou non un enseignement artistique en classe de seconde. Leurs programmes sont conçus pour accueillir des profils différents et des projets d’orientation divers. Comme en seconde, ils précisent les grands objectifs visés, les compétences et les questionnements envisagés. Ils laissent aux professeurs la liberté de mettre en œuvre un projet annuel adapté aux attentes et besoins de tous les élèves, dans le contexte singulier de chaque établissement.

Au lycée Montesquieu, en première et terminale, les élèves ont le choix entre les enseignements optionnels suivants :
• cinéma-audiovisuel,
• histoire des arts *,
• théâtre.

* enseignement optionnel mis en place à la rentrée 2019 en classe de première et à la rentrée 2020 en classe de terminale.

Associant toujours étroitement la pratique expressive de création ou d'interprétation à l'acquisition de connaissances sur les techniques, les œuvres et leur histoire, les programmes des enseignements optionnels construisent une approche réfléchie de la vie artistique passée et présente. Selon des modalités qui leur sont propres, les enseignements artistiques tirent parti des ressources de l'établissement et des partenaires culturels. Ils peuvent s'appuyer sur les dispositifs complémentaires relevant de l'éducation artistique et culturelle.

Enseignements de spécialité

À partir de la classe première, les enseignements de spécialité accueillent des élèves particulièrement intéressés par le domaine artistique choisi.

Au lycée Montesquieu, en première et terminale, les élèves ont le choix entre les enseignements de spécialité suivants :
• cinéma-audiovisuel,
• histoire des arts,
• théâtre.

Les programmes des enseignements de spécialité fixent les objectifs à atteindre chaque année du cycle, en insistant sur les compétences requises pour réussir dans l'enseignement supérieur. La pratique artistique et le renforcement des connaissances culturelles sont les principaux objectifs de ces enseignements. S'y ajoute le développement de la capacité de l'élève à penser son rapport à l'art dans le contexte de la société contemporaine et à construire son parcours d'études supérieures en référence aux métiers des arts et de la culture. Les thématiques et questionnements des programmes permettent aux professeurs d'accompagner la progression des élèves, de tenir compte de leurs acquis, de leurs profils et de leurs aspirations, notamment liés aux autres spécialités choisies parallèlement.

Présentation

De la seconde à la terminale, l'enseignement de cinéma-audiovisuel engage l'élève dans une démarche de découverte d'une culture cinématographique et d'une pratique audiovisuelle. À travers des œuvres diverses (patrimoniales et contemporaines, françaises et étrangères), inscrites dans des genres et des systèmes de production variés, il met en lumière la manière dont le langage du cinéma et de l'audiovisuel interroge les grandes questions de son temps. Invitant l'élève à devenir un spectateur conscient et actif, puis un créateur, il lui permet d'appréhender, tant pratiquement que théoriquement, les effets de sens à l'œuvre dans la création cinématographique et audiovisuelle et de développer un regard critique, dans une perspective de formation générale, humaniste et civique.

Vidéo de présentation de la section cinéma-audiovisuel du lycée Montesquieu © mars 2023, Vincent Delbalat, Interférences Production

Favorisant l'apprentissage personnel de l'élève, développant son autonomie, cet enseignement lui offre l'occasion de construire son regard, d'affirmer et de défendre ses goûts, de réfléchir à sa place de spectateur et d'apprécier par lui-même l'usage et la valeur des images dans la société contemporaine.

L'enseignement de cinéma-audiovisuel explore les aspects artistiques, culturels, techniques et économiques des champs concernés, en mettant en évidence l'importance et la diversité des modes de production et de diffusion. Il repose sur l'articulation entre une approche pratique et créative et une approche culturelle.

Candidature

  • Modalités communes aux enseignements optionnels

Une fois confirmée l'affectation de l'élève au lycée Montesquieu par la DSDEN*, le choix d'un enseignement optionnel s'effectue au moment des inscriptions dans le lycée entre fin juin et début juillet, et seulement à ce moment-là. Il est alors demandé aux élèves intéressés d'indiquer l'enseignement optionnel souhaité sur la fiche d'inscription (sous réserve de places disponibles et/ou d'acceptation de la demande pour certains enseignements).

* À savoir : le choix d'un enseignement optionnel constitue une demande de dérogation de rang 7 « autre motif » (20 points) qui doit être saisie dans l'application AFFELNET par le collège d'origine. Cette demande ne peut être satisfaite que dans la limite des places disponibles, lorsque les élèves relevant du secteur de l'établissement ont tous été affectés. Il est à noter que le nombre de places vacantes est extrêmement restreint.

  • Modalités particulières (conditions d'admission en seconde)

Les élèves affectés fin juin au lycée Montesquieu par les services académiques (procédure Affelnet) et entrant en classe de seconde au lycée Montesquieu en septembre peuvent faire le choix d'un enseignement optionnel. Les options proposées ne peuvent toutefois être ouvertes à plus d'élèves que les capacités d'accueil liées à chacune d'elles. C'est pourquoi chaque dossier d'élève est examiné tous les ans après les inscriptions en présentiel au lycée début juillet lors de commissions d'étude des demandes. Aucun dossier n'est à remettre en amont.

Il suffira de procéder ainsi le jour de l'inscription (début juillet) :

  1. signaler son souhait de choisir une option (il sera alors formulé une demande qui ne vaut pas inscription) en la cochant sur la fiche d'inscription ;
  2. remettre une lettre de motivation écrite au préalable :
    • en français pour les options arts (cinéma-audiovisuel, histoire des arts, théâtre) et biotechnologies,
    • en langue étrangère pour les sections européennes (allemand, anglais, espagnol) ;
  3. y joindre les photocopies des bulletins (deux semestriels ou trois trimestriels).

Fonctionnement

L'enseignement est assuré par une équipe associant des enseignants aux compétences reconnues en cinéma-audiovisuel et plusieurs partenaires culturels et professionnels : l'association D'Asques et D'Ailleurs et le cinéma UGC Ciné Cité Bordeaux.

Le travail de formation du spectateur de cinéma nécessitant la fréquentation des œuvres, une participation financière est demandée aux familles. Celle-ci est fixée par le conseil d'administration du lycée.

Au-delà de la seconde, tout élève peut suivre un enseignement de cinéma-audiovisuel, sans prérequis défini. Au lycée Montesquieu, deux parcours de formation dont le cumul est possible sont proposés : l'enseignement optionnel et l'enseignement de spécialité.

Places d'internat

Le lycée Saint-Louis, situé rue Jean Hameau à Bordeaux (05 56 69 35 95), réserve quelques places d'internat, en chambres de trois places, aux élèves hors du secteur scolaire inscrits au lycée Montesquieu et ayant pu intégrer exceptionnellement dans leur parcours scolaire un enseignement spécifique (cinéma-audiovisuel ou théâtre). L'internat accueille les élèves du lundi soir au vendredi matin à l'exclusion des vacances et week-ends. Pour les cas spécifiques un hébergement est prévu le dimanche soir. Tous les lycéens ont le droit de quitter l'établissement pendant la journée quand ils n'ont pas cours. Par contre, les internes doivent obligatoirement être présents au dortoir dès l’appel de 18 h (18 h 30 le mercredi).

 Pour obtenir davantage d'informations sur l'internat du lycée Saint-Louis :

  • Téléphone : 05 56 69 26 48 (à partir de 18 h)
  • Site internet : www.lyceesaintlouis.fr
  • Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Enseignement optionnel

Classe de seconde

Les apprentissages sont centrés sur l'expérience de spectateur et sur quelques moyens simples (techniques, poétiques et artistiques, professionnels) propres à la création cinématographique et audiovisuelle. L'élève entre progressivement dans la découverte d'un langage par la caractérisation et la mise à distance de ses émotions, l'analyse des procédés spécifiques qui les suscitent, la compréhension de la notion d'écriture en images et en sons, et l'identification des métiers et des gestes professionnels qui les rendent possibles. À la fin de la classe de seconde, il est capable de rapporter ses émotions de spectateur à la chaîne des moyens cinématographiques divers qui les font naître. Réciproquement, il opère dans sa pratique quelques choix simples (notamment au niveau de l'écriture d'un plan ou d'un personnage de cinéma) pour produire, de manière délibérée, de telles émotions sur un public.

L'enseignement s'organise en un parcours théorique et pratique autour des cinq thématiques suivantes, dont l'actualisation et l'agencement sont laissés à l'appréciation du professeur, en fonction des projets menés, du partenariat et des ressources locales :

  • rire, pleurer, avoir peur au cinéma ;
  • le personnage de cinéma ;
  • l'écriture du plan ;
  • trucages et effets spéciaux, de Méliès à la 3D ;
  • les métiers du cinéma : de la fabrication à la diffusion d'un film.

Classe de première

Les apprentissages s'organisent autour de la réflexion sur les mutations des écritures cinématographiques et audiovisuelles, et plus particulièrement celles liées à la fiction et aux récits. Quelle diversité de formes et quels pouvoirs spécifiques de représentation revêtent-elles selon les modes de production et de diffusion dont elles dépendent ? À quel type de réception et de consommation culturelles donnent-elles naissance ? Comment, à travers leur plasticité, la création s'affirme-t-elle ? L'élève redécouvre les principales notions étudiées en classe de seconde (l'écriture du plan, des personnages, leurs effets sur le public). Il les prolonge en appréhendant les liens dynamiques qui se développent entre les formes d'écritures de la fiction et des récits en images et en sons, les traditions cinématographiques et artistiques dans lesquelles elles s'inscrivent, les possibilités offertes par les nouvelles écritures audiovisuelles (séries, jeux vidéo, écritures web, etc.) et les réactions du public. À la fin de la classe de première, il est capable d'analyser et de mettre en perspective les grands choix qui président à la création d'une fiction et d'un récit. Il perçoit par quelles étapes, selon quelles logiques, se constituent des cultures cinématographiques. Il peut nourrir de ces réflexions sa propre pratique artistique pour développer une démarche d'écriture personnelle et commencer à expérimenter des choix de programmation culturelle.

L'enseignement s'organise en un parcours théorique et pratique autour des trois questionnements suivants, dont l'actualisation et l'agencement sont laissés à l'appréciation du professeur, en fonction des projets menés, du partenariat et des ressources locales :

  • cinéphilies et programmation ;
  • fiction et récits ;
  • cinéma et nouvelles écritures.

Classe terminale

Les apprentissages s'organisent autour de la réflexion sur les formes de l'expression subjective, qu'il s'agisse de ses manifestations critiques, créatives, économiques, et de leurs possibles interactions. Dans le champ du cinéma et de l'audiovisuel, comment s'affirment l'exercice du jugement esthétique et l'expression de la subjectivité ? À quelles formes et forces artistiques cette dernière peut-elle recourir lorsqu'elle envisage de se mettre en scène ? Quels sont les soutiens et les moyens offerts aux œuvres qui font le choix de se développer en marge des grandes sociétés de production ? L'élève retrouve les principales notions étudiées en classes de seconde et de première (les mutations dans lesquelles sont engagées les écritures cinématographiques et audiovisuelles, leurs effets sur le public, etc.). Il les prolonge en prenant conscience des liens entre engagement critique, affirmation de soi dans la création et recherche d'indépendance économique au service de l'indépendance de l'art. À la fin de la classe terminale, il est capable d'analyser les modalités et les enjeux de l'expression du sujet à l'écran, et de les mettre en perspective dans le cadre d'écritures et de systèmes de production divers. Il peut nourrir de ces réflexions sa propre pratique artistique pour approfondir une démarche d'écriture personnelle, consciente des spécificités et des contraintes dans lesquelles elle se déploie.

L'enseignement s'organise en un parcours théorique et pratique orienté par trois questionnements, dont l'actualisation et l'agencement sont laissés à l'appréciation du professeur, en fonction des projets menés, du partenariat et des ressources locales.

  • engagement critique ;
  • formes et enjeux de l'expression du sujet à l'écran ;
  • cinémas indépendants.

Enseignement de spécialité

Classe de première

Les apprentissages s'organisent autour de la réflexion sur la spécificité d'un geste de créateur dans des contextes variés de production du cinéma et de l'audiovisuel. Comment peut-on être auteur ? Qui est l'auteur véritable d'une œuvre réalisée collectivement ? Peut-on s'affirmer comme artiste compte tenu des contraintes techniques et économiques de son époque ? Dans la tension avec les normes culturelles ? L'élève redécouvre les principales notions qui ont pu être abordées en seconde (l'écriture du plan, des personnages, les techniques d'effets spéciaux, etc.). Il les approfondit cette année en étudiant les interactions dynamiques qui se développent à une époque donnée entre les genres cinématographiques, l'état des techniques, le système de production et la construction d'un point de vue. À la fin de la classe de première, il est capable d'analyser et de mettre en perspective les grands choix qui président à la création d'une œuvre cinématographique en lien avec son contexte de production et les réalités de son époque (techniques, culturelles, etc.). Il peut ainsi nourrir de cette réflexion sa propre pratique, tant sous l'angle artistique que technique, pour développer une démarche d'écriture personnelle et commencer à prendre conscience des enjeux économiques.

L'enseignement s'organise en un parcours théorique et pratique autour des quatre questionnements suivants, dont l'actualisation et l'agencement sont laissés à l'appréciation du professeur, en fonction des projets menés, du partenariat et des ressources locales :

  • les genres cinématographiques, de la production à la réception ;
  • être auteur, de l'écriture de scénario au final cut ;
  • une technique dans son histoire ;
  • les studios.

Classe terminale

Les apprentissages s'organisent autour de l'exploration des principales théories du cinéma et de l'audiovisuel et de leur influence sur l'interprétation et sur la réception individuelles et collectives des œuvres. Comment se conçoit et s'apprécie la création cinématographique et audiovisuelle, partagée entre art et industrie ? Comment se définit la valeur d'une œuvre, entre singularité d'une démarche artistique, circulation des motifs culturels et des formes, déterminations historiques et réceptions par des publics divers ? Comment se construit l'histoire du cinéma ? Comment s'établit la reconnaissance et la légitimation de certaines œuvres ? L'élève revoit les principales notions qui ont été abordées en classe de première. Il en prolonge la connaissance et la maîtrise en prenant conscience de la diversité des approches possibles d'une œuvre (pragmatique, culturelle, esthétique, historique et économique) en jeu dans une pluralité de contextes. À la fin de la classe terminale, il est capable de mobiliser les grands principes et outils qui président à l'analyse d'une œuvre cinématographique en rapport avec diverses réalités de son époque (techniques, culturelles, historiques, sociologiques, etc.) et d'en justifier la pertinence. Il peut ainsi nourrir de cette réflexion sa propre pratique, tant sous l'angle artistique que technique, pour approfondir une démarche d'écriture personnelle et la valoriser par des choix réfléchis.

Au cours de l'année, l’enseignement s’organise en un parcours théorique et pratique articulé entre :

  • d'une part, des questionnements spécifiques à la classe terminale ;
  • d'autre part, un programme limitatif de trois œuvres cinématographiques ou audiovisuelles dont chacune s'inscrit dans la perspective d'un ou plusieurs de ces questionnements.

En classe terminale, cinq questionnements orientent la réflexion et les projets créatifs des élèves :

  • réceptions et publics ;
  • transferts et circulations culturels ;
  • un cinéaste au travail ;
  • périodes et courants ;
  • art et industrie.

Présentation

Située au carrefour de nombreux champs de connaissances, l'histoire des arts est un enseignement de culture artistique fondé sur l'approche codisciplinaire, par plusieurs professeurs, des œuvres et des formes créées par des hommes, des femmes ou des groupes humains dans un contexte historique, culturel et géographique donné, mais susceptibles d'avoir au présent des effets intellectuels, spirituels et esthétiques. Cet enseignement donne conscience aux élèves de la façon dont les arts, depuis les temps les plus reculés, constituent un fait anthropologique majeur, une nécessité de toutes les sociétés humaines et une richesse pour tous les individus. Il leur permet de comprendre les œuvres d'art non comme des représentations de la réalité mais comme des interprétations, détournements ou remises en cause de celle-ci.

Pour inscrire les élèves dans la perspective d'une relation autonome aux œuvres et aux formes artistiques qui les ouvre aux autres, l'acquisition d'un corpus de connaissances est indispensable. Celle-ci s'appuie sur une expérience esthétique et sur une démarche de questionnement aussi larges que possible des œuvres et des formes artistiques. L'histoire des arts apprend aux élèves à voir, à entendre, à expérimenter sensiblement ces œuvres et ces formes artistiques, afin de mieux penser le monde qui les entoure et de devenir des citoyens autonomes et critiques dans une société saturée d'images, de sons, et de traces du passé, dont ils seront les dépositaires.

Pour cela, les élèves sont répartis en petits groupes, chacun ayant une responsabilité propre dans le cadre d'un projet de classe. Celui-ci repose sur des visites ou rencontres réalisées à proximité de l'établissement : exposition, visite d'un musée ou bien d'un lieu patrimonial, ou encore d'une institution culturelle, rencontre des acteurs ou des artistes qui y sont associés. Ces rencontres favorisent la découverte de domaines aussi variés que la conservation, la restauration, l'archéologie, la recherche et la diffusion des œuvres, mais aussi la création artistique, l'urbanisme et l'architecture, la scénographie d'exposition ou la muséographie, afin d'éprouver les pratiques de ces professionnels dans les différents domaines artistiques et culturels.

Tenant compte des acquis antérieurs des élèves dans le cadre de la scolarité obligatoire, l'histoire des arts au lycée porte sur les grandes formes d'expression artistique qui constituent le patrimoine et l'actualité artistiques de l'humanité, en France et dans le monde : arts visuels (peinture, sculpture, photographie, estampe, dessin, illustration et bande dessinée, etc.), architecture, design, arts décoratifs, urbanisme et art des jardins, musique, cinéma, danse, arts du spectacle, etc. Elle permet ainsi la constitution d'un ensemble partagé de références artistiques à valeur universelle. Elle favorise également l'éveil d'une sensibilité avertie grâce à la familiarité avec les œuvres et les formes artistiques disponibles concrètement dans l'environnement immédiat de chacun.

Candidature

  • Modalités communes aux enseignements optionnels

Une fois confirmée l'affectation de l'élève au lycée Montesquieu par la DSDEN*, le choix d'un enseignement optionnel s'effectue au moment des inscriptions dans le lycée entre fin juin et début juillet, et seulement à ce moment-là. Il est alors demandé aux élèves intéressés d'indiquer l'enseignement optionnel souhaité sur la fiche d'inscription (sous réserve de places disponibles et/ou d'acceptation de la demande pour certains enseignements).

* À savoir : le choix d'un enseignement optionnel constitue une demande de dérogation de rang 7 « autre motif » (20 points) qui doit être saisie dans l'application AFFELNET par le collège d'origine. Cette demande ne peut être satisfaite que dans la limite des places disponibles, lorsque les élèves relevant du secteur de l'établissement ont tous été affectés. Il est à noter que le nombre de places vacantes est extrêmement restreint.

  • Modalités particulières (conditions d'admission en seconde)

Les élèves affectés fin juin au lycée Montesquieu par les services académiques (procédure Affelnet) et entrant en classe de seconde au lycée Montesquieu en septembre peuvent faire le choix d'un enseignement optionnel. Les options proposées ne peuvent toutefois être ouvertes à plus d'élèves que les capacités d'accueil liées à chacune d'elles. C'est pourquoi chaque dossier d'élève est examiné tous les ans après les inscriptions en présentiel au lycée début juillet lors de commissions d'étude des demandes. Aucun dossier n'est à remettre en amont.

Il suffira de procéder ainsi le jour de l'inscription (début juillet) :

  1. signaler son souhait de choisir une option (il sera alors formulé une demande qui ne vaut pas inscription) en la cochant sur la fiche d'inscription ;
  2. remettre une lettre de motivation écrite au préalable :
    • en français pour les options arts (cinéma-audiovisuel, histoire des arts, théâtre) et biotechnologies,
    • en langue étrangère pour les sections européennes (allemand, anglais, espagnol) ;
  3. y joindre les photocopies des bulletins (deux semestriels ou trois trimestriels).

Fonctionnement

L'enseignement est assuré par une équipe associant des enseignants aux compétences reconnues en histoire des arts et plusieurs partenaires culturels et professionnels : le collectif Arc en rêve centre d'architecture et le musée d'art contemporain de Bordeaux CAPC.

Au-delà de la seconde, tout élève peut suivre un enseignement d'histoire des arts, sans prérequis défini. Au lycée Montesquieu, deux parcours de formation dont le cumul est possible sont proposés : l'enseignement optionnel et l'enseignement de spécialité.

Enseignement optionnel

Classe de seconde

Le programme est organisé autour de deux entrées complémentaires :

  • un projet partenarial à réaliser par les élèves à partir de la fréquentation de lieux ou d'institutions patrimoniaux ou culturels locaux ;
  • un ensemble de foyers chrono-géographiques couvrant différents domaines artistiques.

Les cinq foyers sont étudiés chronologiquement ou non, mais dans les strictes limites géographiques et temporelles définies par le programme. Les objets d'étude abordés sont des œuvres et formes artistiques entretenant entre elles des liens plus ou moins étroits, qui ne sont jamais instrumentalisées en illustration d'une histoire événementielle, politique ou sociale, laquelle peut néanmoins être convoquée à titre contextuel :

  • période 1 : des origines des arts au Ve siècle
    Le Périgord au Paléolithique supérieur, − 35 000 à − 10 000 ; l'Égypte de la XVIIIe dynastie, du XVIe au XIIIe siècle av. J.-C. ; Babylone, du XIIe au VIe siècle av. J.-C. ; la Grèce classique, Ve et IVe siècles av. J.-C. ; la Chine des Han, du IIIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ; la Rome impériale, du Ier siècle av. J.-C. au IIIe siècle ;
  • période 2 : du IVe au XVIe siècle
    Byzance, du IVe au XIIe siècle ; Al-Andalus, du VIIIe au XVe siècle ; Angkor, du IXe au XVe siècle ; une province française, du IXe au XIVe siècle ; le Yucatan, du XIe au XVIe siècle ; Florence, du XIVe au XVIe siècle ; les Flandres, XVe et XVIe siècles ;
  • période 3 : du XVIe au XIXe siècle
    Venise ou Rome, du XVIe au XVIIIe siècle ; le royaume de Bénin, du XVIe au XVIIIe siècle ; les châteaux royaux français, du XVIe au XVIIIe siècle ; l'Inde moghole, du XVIe au XVIIIe siècle ; les Pays-Bas, XVIIe siècle ; l'Allemagne et l'Europe centrale romantiques, du XVIIIe au XIXe siècle ;
  • période 4 : du XIXe au XXe siècle
    L'Afrique du Nord, XIXe siècle ; la vallée de la Seine, 1830-1900 ; le pays dogon (avec points de vue rétrospectifs remontant aux XIVe et XVe siècles) ; les Antilles et/ou la Réunion ; Moscou et Saint-Pétersbourg, 1870-1932 ; Paris, 1905-1937 ; New York, 1945-1970 ;
  • période 5 : depuis 1960
    Londres, 1960-1980 ; Berlin, depuis 1989 ; Dakar ; une capitale régionale française ; Shanghai, depuis 1989 ; Tokyo.

Classe de première

L'enseignement privilégie le contact direct avec les œuvres, dans leur matérialité et leur environnement, afin de favoriser une approche sensible et subjective tout en mettant celle-ci en tension avec le recul de différentes approches et modes d'analyse. Toute interprétation, toute mise en contexte suppose de comprendre comment une œuvre est réalisée d'un point de vue matériel, d'en faire l'expérience concrète et de la décrire. Au cours de l’année scolaire, les élèves doivent étudier de manière approfondie au moins une œuvre d'art visuel originale, non sous forme de reproduction mais devant celle-ci, visiter au moins un bâtiment ou un ensemble architectural, assister au moins à un spectacle ou à un concert.

Les objets d'étude du programme sont définis et renouvelés par publication au bulletin officiel. Ils portent sur un genre, une forme, une pratique, un courant, une tendance ou un mouvement artistiques, définis chronologiquement et géographiquement. Une liste limitée d'œuvres de référence est publiée à titre indicatif, à l'appui du programme limitatif.

Classe terminale

Les professeurs placent au cœur de leur travail le contact direct avec les œeuvres, dans leur matérialité et leur environnement, afin de favoriser une approche sensible et subjective tout en mettant celle-ci en tension avec des analyses historiques, distanciées et plurielles. Comprendre comment une œuvre est réalisée, d'un point de vue matériel, en faire l'expérience concrète et décrire celle-ci seront un précédent nécessaire à toute interprétation et mise en contexte. Les élèves doivent au moins, au cours de l’année scolaire, étudier de manière approfondie une œuvre d'art visuel originale, non sous forme de reproduction mais devant celle-ci, visiter un bâtiment ou un ensemble architectural, assister à un spectacle ou à un concert.

Un programme limitatif est défini et renouvelé par publication au Bulletin officiel, portant sur une thématique de l'histoire des arts, sans limite chronologique, géographique ni de domaine artistique. Quelque corpus que puisse suggérer le programme limitatif, l'équipe pédagogique reste libre du choix de ses exemples et des œuvres mobilisées en tenant compte des ressources de l'établissement et de son environnement. Pour traiter cette question diachronique et transversale, elle privilégie une approche problématique et évite un découpage exclusivement chronologique ou rétro-chronologique des contenus. La question transversale constituant le programme limitatif de l'enseignement optionnel de terminale ne peut pas se confondre avec celle publiée à l'appui de la thématique de spécialité « Objets et enjeux de l'histoire des arts », sans que tout croisement soit pour autant impossible ni interdit.

Enseignement de spécialité

Classe de première

Le programme est organisé autour de deux entrées complémentaires :

  • un projet partenarial à réaliser par les élèves à partir de l'appréhension de lieux ou d'institutions patrimoniaux ou culturels locaux ;
  • un ensemble de thématiques transversales contribuant à construire une culture et une réflexion touchant différents domaines artistiques.

Au cours de l'année scolaire, les élèves doivent étudier de manière approfondie au moins une œuvre d'art visuel originale, non sous forme de reproduction mais devant celle-ci, visiter au moins un bâtiment ou un ensemble architectural et assister au moins à un spectacle ou à un concert.

La composante théorique du programme est organisée en six thèmes, traités séparément, permettant d'explorer les grandes questions liées à la création artistique :

  • les matières, les techniques et les formes : production et reproduction des œuvres uniques ou multiples ;
  • l'artiste : le créateur, individuel, collectif ou anonyme ;
  • les lieux de l'art : musées, institutions, événements ; leur histoire, leur organisation, leurs limites, etc. ;
  • la réception de l'art : commanditaires, critiques, public, postérité ;
  • la valeur économique de l'art : le marché, l'économie, leurs lieux et leurs acteurs ;
  • la circulation des œuvres et les échanges artistiques.

Classe terminale

Les professeurs placent au cœur de leur travail le contact direct avec les œuvres, dans leur matérialité et leur environnement, afin de favoriser une approche sensible et subjective tout en mettant celle-ci en tension avec des analyses historiques, distanciées et plurielles. Comprendre comment une œuvre est réalisée, d'un point de vue matériel, en faire l'expérience concrète et décrire celle-ci seront un précédent nécessaire à toute interprétation et mise en contexte.

Les élèves doivent au moins, au cours de l’année scolaire, étudier de manière approfondie une œuvre d'art visuel originale, non sous forme de reproduction mais devant celle-ci, visiter un bâtiment ou un ensemble architectural, assister à un spectacle ou à un concert. L'enseignant insiste sur les outils méthodologiques disponibles, non pas à travers un propos abstrait mais toujours par l'exemple. Chaque œuvre ou forme artistique peut ainsi être saisie selon cinq modalités :

  • ses conditions concrètes ;
  • son auteur (ou l'anonymat ou le caractère collectif de celui-ci) ;
  • son contexte socio-historique de création (y compris son inscription dans un processus de commande ou de marché) ;
  • sa diffusion et sa circulation (de son apparition à sa situation actuelle) ;
  • sa réception passée et présente (en explicitant la façon dont nos appréciations sont influencées par celles des générations antérieures).

Trois questions limitatives, qui s'inscrivent dans les trois thématiques ci-dessous, sont définies et renouvelées par publication au Bulletin officiel. L'une d'entre elles, au moins, porte sur le XXe ou le XXIe siècle. Le travail mené au titre de ces trois thématiques ne peut toutefois s'arrêter aux bornes strictes du programme limitatif ; l'équipe pédagogique veille à en mettre l'étude en perspective par un choix diversifié de références et d'œuvres supplémentaires et complémentaires :

  • un artiste en son temps ;
  • arts, ville, politique et société ;
  • objets et enjeux de l'histoire des arts.